Règle ton écran, camarade !

Nikon D300s + Nikon 18-105 à 18mm, f/20, 1/160s, ISO 100

Paris, le 26/12/2010

Je le sais pourtant depuis toujours, c'est un principe de base en numérique, et pourtant, je me suis aperçu que mon écran n'était pas du tout réglé depuis pas mal de temps. Pire encore, l'outils d'étalonnage de mon système (OSX 10.5 pour ne pas le citer) ne fonctionne plus depuis belle lurette. J'ai trouvé une solution, mes photos devraient en théorie sortir un peu mieux maintenant.

Cette photo est une illustration de ce que nous vivons en ce moment, le froid saupoudré d'un peu de neige. Les gros missiles au premier plan sont les barques en train d'hiberner en attendant que le lac Daumesnil, au fond, dégèle.
Il a fallu faire attention ici aux défauts de l'objectif, très visibles dans une situation extrêmement contrastée. Une petite correction de l'aberration chromatique a été nécessaire.

Et la lumière fut

Nikon D90 + Nikon 18-105 à 25mm, f1/14, 44s, ISO 400
Paris le 31/09/2009

Le lightpainting est une technique que j'aimerais maîtriser bien mieux. Il est vrai que cette photo n'est pas réellement belle, mais je l'ai prise durant une période qui fût très prolifique pour moi (je venais de passer chez Nikon). J'avais encore la possibilité d'utiliser une télécommande IR pour le déclenchement, ce qui n'est plus le cas (plus on monte en gamme, plus les accessoires sont chers...)
Le principe est tout con : il faut un temps de pose très long (plusieurs secondes), une petite source lumineuse (lampe torche, téléphone ou autre) et... de la patience. On dessine "dans le vide", la petite lumière servant de pinceau.
En voici une autre ci dessous.

Sous les spotlight des tropiques

 Nikon D300s + Nikon 50mm 1.8 - f/1.8, 1/500s - ISO 1600.
le 19/12/2010, Paris (PanicRoom)

C'est le week-end, décompression, anniversaire, la troupe au complet. Il est temps de se rafraîchir les idées, pour les pieds la neige est déjà là, bien présente.
La nuit est un sujet ambiguë pour le photographe, car elle est synonyme d'absence de lumière, vitale pour la prise. Dans le même temps, ce sont les spots éphémères qui apporteront de la créativité à la scène. Il faut être prêt à dégainer à tout instant, connaître son matériel par coeur, tout en sirotant son cocktail à l'aise.
J'ai ici profité des automatismes de mon boîtier pour le laisser calculer le temps d'expo, en le laissant se concentrer sur un point unique, ce qui ressort le sujet du fond de manière inattendue. En effet, pour nos yeux, la lumière était beaucoup plus homogène, mais pas pour le capteur. J'ai également tiré parti de la large ouverture de mon objectif et de ma position idéale pour un cadrage qui m'a paru intéressant, sans avoir à utiliser de flash.

Generation 80's

Pentax K200D + Pentax 18-55 à 26mm (équivalent 35 : 39mm) - f/8, 1/350s - ISO 400.

le 02/01/2009, Berlin

Pour cette photo, 2 parties importantes :
- la prise. Plein hiver, début janvier, Berlin. Grâce à mon pote Nico, nous visitons cette ville splendide, et ce jour-ci l'île aux musées. Le soleil est couchant, rayonnant sur la façade du  Kircheneintrittsstelle Berliner Dom, lumière incroyable. C'est justement une idée de Nico, qui m'a subtilement indiqué que le cadrage serait superbe si j'y glissais la tour de télé d'Alexander Platz en arrière plan. Nous avons la un concentré de ce qu'est Berlin : une ville dynamique, mêlant tous les aspects de son histoire, de son glorieux passé à la renaissance des 20 dernières années, en passant par l'époque du bloc soviétique. Cette photo est superbe, et même si j'ai appuyé sur le déclencheur, je considère qu'elle est entièrement de Nico.
- la post prod. Je passerai sur les divers réglages plus ou moins réussis de la couleur et des contrastes. Je m'attarderai sur la technique appliquée ensuite, et que vous ne pouvez pas voir au premier abord sur la miniature. Il y a 2 ou 3 jours j'ai lu un article qui m'a réellement plu, traitant de l'effet de pixelisation de certaines parties de l'image. Généralement utilisée pour flouter des visages ou parties non montrables, elle est de plus en plus utilisée par des artistes photographes comme technique artistique. Par la magie de la "miniaturisation", vous ne pouvez voir cette pixelisation sur la photo ici, mais si vous cliquez dessus, vous verrez de quoi je parle. Malheureusement, encore une fois, il m'est impossible, sous le flot d'informations qui m'arrive chaque jour, de retrouver cet article. Je pense pouvoir mettre la main dessus lundi.

MAJ du lundi 20/12/2010
l'article en question.

Le temps qu'il faudra

Pentax K200D + sigma 18-200 à 75mm (équivalent 35 : 115mm) - f/22, 0.1s - ISO 400.

le 13/07/2009, Paris

Je reviens de temps en temps à cette façon de prendre en photo des sujets en mouvement. Par une astuce d'utilisation du mode "prio au temps de pose", l'appareil calcule automatiquement l'ouverture nécessaire, et il est possible, même en plein jour à l'extérieur, de monter le temps de pose. En suivant correctement le sujet, tout le reste devient flou (le fameux flou de bougé) et seul le sujet est nette. Vous remarquerez ici que même les roues de la BMW sont floues, en rotation. Le tout est d'arriver à suivre, une demi seconde, le sujet.
Je n'ai pas réussi à retrouver une autre photo du même genre mais bien plus sympa sur le sujet (un Volkswagen hippie vert). Tout le problème du shooter fou: ne plus retrouver ses petits au fil du temps... Il va falloir commencer à s'organiser sérieusement après 4 ans de photo...

Miroir mon beau miroir

Une piscine sur les iles turques en face de la Grèce, une fin de journée chaude autour d'un cocktail. Après quelques essais de cadrage, je tiens enfin la photo irréelle voulue. Grâce à une piscine remplie à raz bord et au calme exceptionel de mes modèles, j'ai pu prendre cet instant intemporel.

Un travail de post prod accentuera ensuite les contrastes, attenuera les couleurs et permettra un recadrage qui mettra en valeur l'effet miroir. Je ne le répète jamais assez, le recadrage est l'une des partie les plus importantes du travail en aval.

Ce sera tout pour ce soir. Il est 23h59, juste à temps :D

Un jour - une photo : c'est parti

Bien le bonsoir à toi l'ami qui passe par là. Tu assistes ici même à la naissance d'un blog dont l'auteur a quelques difficultés avec ce qu'on appelle la "Blogosphère". En effet, je n'en suis pas à mon premier essai, et pas à mon premier échec non plus.

Cette fois-ci, je me suis dit, aidé par de bons conseils à droite et à gauche, que plutôt que de m'y attaquer avec ce que je maîtrise le moins, c'est à dire les mots, autant le faire avec ce que je connais le mieux, les images, mes images.

Je passe pas mal de temps à cadrer, à déclencher, à développer et à retoucher mes photos, alors autant en faire profiter le world wide web.

Puis si je n'arrive pas à m'y tenir, ce ne sera qu'un echec de plus sur le plan personnel dans ce monde que je connais professionellement si bien, le web. Ce ne sera pas un drame, loin de là.

Vous l'aurez compris, le titre de ce billet étant on ne peut plus explicite, je tacherai de pousser une photo par jour, avec quelques rapides commentaires pour ne pas faire trop long.

Je commencerai avec une photo de notre dernier week end, dans la belle ville de Venise. Plus précisément un instant volé, après la fièvre du marché matinal, et la montée des eaux, "aque alte". Nous passions par la, la ville était presque deserte à l'exception de la place Saint Marc, prise d'assaut par les plongeurs en apnée...

J'ai particulièrement aprécié la lumière du soleil hivernal couchant, fondant litéralement le reflets du sol et les murs encadrés par les superbes colonnes. Le contre jour prend tout son sens, avec ce qui devait être le sujet perdu au milieu de ce tableau étincellant : une mouette cherchant vaillamant son quatre heures.

La post prod est de mademoiselle Sevin, qui s'en tire à merveille (vous trouverez très souvent mes clichés sur son blog passionant).

Merci et.. à demain?